Qu'est-ce que l'uvéite chez le chien ? Étiologie et PLUS

Qu'est-ce que l'uvéite chez le chien ? 

L'inflammation d'une ou plusieurs structures du tractus uvéal de l'œil provoque une uvéite chez le chien. L'uvée est la partie vasculaire de l'œil et se compose de trois structures, l'iris, le corps ciliaire et la choroïde. 

La panuvéite comprend les trois parties de l'uvée. L'uvéite antérieure chez le chien comprend l'iris et le corps ciliaire, et l'uvéite postérieure ne concerne que la choroïde.

Quelles sont les causes de l'uvéite canine ?

Comprendre l'anatomie de l'œil aide à explorer les causes de l'inflammation dans le tractus uvéal. 

Les trois chambres de l'œil comprennent :

• La chambre antérieure est constituée de l'espace entre la cornée et l'iris. 
• La chambre postérieure est constituée de l'espace entre l'iris et le cristallin. 
• Le segment postérieur est constitué de l'espace entre la rétine et le cristallin. 

Les trois chambres ont des couches qui comprennent la sclérotique, la choroïde et la rétine. Ces couches aident à maintenir la forme de l'œil, à produire de l'humeur vitrée et à collecter la lumière sur les bâtonnets et les cônes pour la transporter vers le cerveau afin de faciliter la vision, respectivement.

Les fonctions de l'uvée comprennent la production d'humeur aqueuse et la formation de la barrière hémato-oculaire. Le fluide d'humeur aqueuse produit par le corps ciliaire remplit la chambre antérieure et maintient la forme de l'œil. Le liquide circule dans l'œil et s'écoule par l'angle de drainage. Les muscles autour de l'uvée régulent la constriction et la dilatation de la pupille.

L'uvée maintient la pression intraoculaire et soutient le cristallin. Les nutriments essentiels produits par le corps ciliaire aident à soutenir les fonctions et l'efficacité de l'œil.

Le tractus uvéal est une partie sensible de l'œil. Une rupture de la barrière d'approvisionnement en sang de l'œil entraîne la pénétration de globules blancs et d'autres protéines inflammatoires dans l'humeur aqueuse. Cette inflammation rend l'œil flou et peut également modifier la couleur de l'iris. 

Les causes de l'uvéite chez le chien comprennent des facteurs internes et externes qui entraînent la perturbation de la barrière hémato-oculaire. Une discussion approfondie de l'étiologie de l'uvéite suit ci-dessous. 

Étiologie de l'uvéite chez le chien

L'établissement de l'étiologie de l'uvéite nécessite une évaluation clinique systématique, des antécédents médicaux complets et plusieurs tests diagnostiques. La plupart des évaluations comprennent des numérations globulaires complètes, la biochimie sérique et des tests de maladies infectieuses, le cas échéant, en fonction des antécédents du patient et des risques d'exposition géographique. 

La longue liste des causes possibles d'uvéite souligne l'importance d'un examen physique approfondi des yeux.  

Le tableau ci-dessous répertorie les causes infectieuses et non infectieuses possibles d'uvéite chez le chien.

Certaines études indiquent que 25 % des cas d'uvéite sont dus à une néoplasie métastatique, 17 % sont dus à des causes infectieuses et les 58 % restants des chiens reçoivent un diagnostic d'uvéite à médiation immunitaire ou idiopathique.  

Signes cliniques d'uvéite chez le chien

La plupart des propriétaires remarquent que les yeux de leurs animaux deviennent très rouges, troubles et excessivement larmoyants. L'uvéite induit des symptômes extrêmement douloureux, qui se manifestent le plus souvent par un blépharospasme (fermeture des yeux) et une photophobie chez le chien. 

Vous trouverez ci-dessous des explications sur les termes ophtalmiques et les signes spécifiques qu'un vétérinaire examine lors de l'examen d'un éventuel cas d'uvéite :

• Érythème épiscléral, qui est le rougissement du bord de la partie blanche de l'œil - la sclérotique. La rougeur se produit en raison de l'élargissement des vaisseaux sanguins dans les yeux des chiens.
• Élévation de la troisième paupière due à une énophtalmie causée par une diminution de la pression intraoculaire et de la douleur. 
• Les marques d'auto-excoriation sont dues au frottement des yeux avec les pattes ou au frottement du visage sur des meubles ou des tapis. 
• La photophobie est due à la douleur qu'un chien éprouve dans des lumières vives à la suite d'une uvéite.
• Epiphora est le résultat d'une production accrue de larmes pour « laver » l'œil.
• Vision diminuée ou cécité.
• L'œdème cornéen survient lorsque la cornée devient plus perméable en raison de médiateurs inflammatoires. La perméabilité accrue se traduit par un aspect trouble ou bleu de la cornée. 
• La néovascularisation cornéenne périphérique dense décrit la formation de nouveaux vaisseaux sanguins sur les bords de la cornée.
• L'éruption aqueuse se produit lorsqu'un petit faisceau de lumière direct crée un effet de « phares dans le brouillard » dans la chambre antérieure de l'œil. L'effet Tyndall est un autre terme pour la torche aqueuse.
• L'hypopyon décrit le pus dans la chambre antérieure.
• L'hyphéma décrit le sang dans la chambre antérieure.
• Hyperémie de l'iris ou "rubéose iris” se produit lorsque l'iris rougit en raison de l'augmentation du flux sanguin.
• Le gonflement de l'iris, également connu sous le nom de bombe d'iris, se produit lorsque l'iris se gonfle vers l'extérieur.
• Changement de couleur de l'iris (évidemment visible chez les patients avec des iris plus clairs).
• Les symptômes de la synéchie antérieure du chien incluent l'iris adhérant à la cornée, et les symptômes de la synéchie postérieure du chien incluent l'iris adhérant au cristallin. 
• Le myosis et la résistance à la dilatation pharmacologique aident à différencier l'uvéite de conjonctivite.
• Une pression intraoculaire basse se produit en raison d'un écoulement accru de liquide de l'œil entraînant une hypotension oculaire. Des mesures <5 mmHg indiquent une pression basse dans les yeux des chiens et appuient un diagnostic d'uvéite.

Dans la plupart des cas, le degré de douleur oculaire est en corrélation avec le nombre et la gravité des signes ophtalmiques. Cependant, ce n'est pas le cas chez les patients atteints d'uvéite postérieure ou d'uvéite induite par une néoplasie. Ces patients ne ressentiront une douleur intense que s'ils développent simultanément glaucome secondaire au cancer. 

Les patients sont à risque de développer un glaucome secondaire avec une uvéite aiguë ou chronique, entraînant une possible déficience ou perte de vision irréversible.

Les cas d'uvéite chronique peuvent évoluer vers la cataracte, la cécité ou la luxation/le déplacement du cristallin. 

Comment diagnostique-t-on l'uvéite canine ?

Les premières étapes du diagnostic de l'uvéite nécessitent un examen complet de la vue.

L'examen de la vue comprendra les étapes suivantes :

• Ophtalmoscopie directe.
• Ophtalmoscopie indirecte.
• Réflexe lumineux pupillaire.
• Tonométrie.
• Examen à la lampe à fente. 
• Application topique d'épinéphrine ou de gouttes de phényléphrine dans l'œil pour différencier l'érythème épiscléral de la conjonctivite. Le médicament provoque une constriction des vaisseaux sanguins superficiels de la conjonctive, mais pas du système vasculaire plus profond de l'épisclère.

Un examen de la vue révèle des signes pathognomoniques d'uvéite, tels qu'une poussée aqueuse associée à une diminution de la pression intraoculaire et à des pupilles resserrées. 

En combinant les résultats cliniques et les antécédents du patient, un clinicien détermine quels tests de diagnostic sont nécessaires pour établir la cause déclenchante de l'uvéite. Chaque patient présentera une variété de symptômes qui peuvent être accablants, mais il est important de reconnaître rapidement les symptômes et les signes de l'uvéite pour éviter les complications à long terme. 

Les modifications oculaires secondaires dues à l'uvéite peuvent survenir rapidement ou sur une longue période si le patient souffre d'une maladie primaire récurrente ou non résolue. 

Certains changements chroniques qui indiquent des événements antérieurs d'uvéite comprennent : 

• Hyperpigmentation de l'iris, par laquelle le pigment se dépose sur la capsule antérieure du cristallin. Parfois appelées empreintes de synéchie. 
• Les cicatrices choriorétiniennes deviennent des lésions hyperréflectives bien définies visibles dans le fond tapetal. Ils se présentent comme des lésions dépigmentées dans le fond d'œil non tapetal.

Le glaucome et l'uvéite ont plusieurs signes cliniques similaires, mais il existe un test de diagnostic spécifique utilisé pour déterminer quelle condition est présente. Les cliniciens utilisent la tonométrie pour mesurer la pression intraoculaire. L'uvéite diminue la pression intraoculaire, tandis que le glaucome entraîne une augmentation de la pression intraoculaire. 

L'examen échographique de l'œil offre un outil de diagnostic unique pour visualiser les chambres et les composants de l'œil interne de manière non invasive. Dans le cas d'une néoplasie, les renvois à l'imagerie CT se produisent si une lésion est enracinée profondément dans le tissu oculaire ou l'orbite. 

La détermination de la cause principale de l'uvéite nécessite les compétences de plusieurs disciplines vétérinaires, notamment la médecine interne, l'ophtalmologie, la radiologie et éventuellement des spécialistes des maladies infectieuses. En raison des coûts élevés du diagnostic et du traitement de l'uvéite chez un patient, les propriétaires doivent se préparer financièrement.  

Uvéite chez le chien - Options de traitement

La partie la plus importante du traitement de l'uvéite vise à stabiliser la barrière hémato-oculaire, à maintenir la vision, à réduire l'inflammation de l'œil et à soulager la douleur du patient. 

Les médicaments oculaires topiques contenant des corticostéroïdes, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des agents mydriatiques procurent un certain soulagement, mais les patients ont souvent besoin d'une approche multimodale pour soulager la douleur. 

Des exemples de corticostéroïdes topiques comprennent prednisolone ou la dexaméthasone. Les cliniciens évitent de prescrire de l'hydrocortisone. L'hydrocortisone ne pénètre pas efficacement dans la cornée, l'empêchant d'atteindre des niveaux thérapeutiques qui facilitent le soulagement de la douleur.

Les AINS topiques courants comprennent le flurbiprofène sodique, le diclofénac sodique et le kétorolac trométhamine.

Le médicament mydriatique et cycloplégique le plus courant (provoque respectivement une dilatation de la pupille et une relaxation des muscles ciliaires) est la pommade ou la solution topique d'atropine. L'atropine soulage les spasmes ciliaires, procure un confort et aide à stabiliser la barrière hémato-oculaire. Utilisez les médicaments mydriatiques avec prudence car ils peuvent aggraver le glaucome.

En cas d'uvéite causée par un traumatisme, les spécialistes référents pratiquent souvent une intervention chirurgicale pour réparer les déchirures cornéennes ou retirer les corps étrangers.

Le meilleur traitement dépend toujours du diagnostic de la cause sous-jacente en cas d'uvéite non traumatique. Les causes infectieuses peuvent nécessiter des antibiotiques, des collyres antiviraux ou des médicaments antifongiques. 

Si les médicaments topiques s'avèrent inefficaces, les cliniciens se tournent vers les AINS systémiques ou les corticostéroïdes pour tenter de contrôler l'uvéite. Les corticostéroïdes systémiques présentent un risque dans les causes infectieuses d'uvéite car ils peuvent supprimer le système immunitaire et exacerber l'infection.

Les cas à médiation immunitaire nécessitent parfois des médicaments immunosuppresseurs pour contrôler l'uvéite. Lors du traitement de l'uvéite, l'azathioprine ou le mycophénolate sont des options, mais les patients doivent être surveillés attentivement pour éviter une diminution du nombre de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes. 

Un traitement naturel de l'uvéite chez le chien étudié par des chercheurs du Texas A&M College of Pharmacy montre un bon potentiel dans la gestion de l'uvéite. 

L'équipe a découvert les propriétés anti-inflammatoires de la curcumine, un composé présent dans le curcuma. Une fois transformé en une formulation unique de nanoparticules, il a montré des résultats positifs pour aider à gérer l'uvéite chez les humains et les animaux.

La résolution de l'uvéite est un long chemin, et certains propriétaires arrêtent de prendre des médicaments avant que la cause sous-jacente ne soit effectivement traitée ou traitée avec succès. Les cas frustrants d'uvéite idiopathique ou d'uvéite à médiation immunitaire nécessitent une médication chronique et un engagement à vie envers l'administration quotidienne de médicaments aux animaux de compagnie. 

Pathologie de l'uvéite canine

L'uvéite peut être unilatérale ou bilatérale, et elle se présente dans un nombre important de cas d'ophtalmologie.  

La physiopathologie de l'uvéite commence après que le tissu uvéal ou le système vasculaire subit des dommages ou si quelque chose perturbe la barrière oculaire hémato-oculaire. La barrière hémato-oculaire est constituée d'une couche épithéliale et d'une couche endothéliale. Des jonctions serrées se forment entre les capillaires rétiniens et les cellules de l'épithélium pigmentaire rétinien. 

La barrière protège l'œil en empêchant le mouvement des molécules à travers la surface endothéliale vasculaire et maintient la concentration en protéines de l'humeur aqueuse. 

Si la barrière subit des dommages, la concentration en protéines de l'humeur aqueuse augmente, entraînant une diffusion de la lumière. Ce signe, connu sous le nom de Effet Tyndall, éclaire un faisceau en fente dans la chambre antérieure. 

La poussée aqueuse qui en résulte est une caractéristique de l'uvéite. La perturbation de la barrière hémato-rétinienne entraîne un œdème rétinien, une hémorragie rétinienne et un possible décollement de la rétine neurosensorielle.

Dans la phase inflammatoire aiguë de l'uvéite, une vasoconstriction artériolaire survient brièvement, suivie d'une dilatation vasculaire prolongée. La médiation de la vasodilatation est due aux prostaglandines et aux leucotriènes qui provoquent une augmentation de la perméabilité vasculaire. L'augmentation de la perméabilité vasculaire entraîne la rupture de la barrière hémato-oculaire.

Les prostaglandines induisent une hyperémie, réduisent la pression intraoculaire et contractent le muscle du sphincter de l'iris, ce qui provoque alors un myosis et des douleurs.

Lorsque la barrière hémato-oculaire se décompose, des protéines, des cellules et d'autres médiateurs inflammatoires pénètrent dans le stroma iridal et l'humeur aqueuse. Ces processus, à leur tour, entraînent une diminution de la pression intraoculaire.

Le potentiel zoonotique de l'uvéite canine

Plusieurs maladies infectieuses ont le potentiel de provoquer une uvéite chez les humains et les animaux. La transmission zoonotique de maladies peut se produire entre les animaux de compagnie et leurs propriétaires ou entre les patients et leur personnel vétérinaire traitant. Si un patient présente une uvéite, le personnel doit prendre les précautions nécessaires et travailler avec des vêtements de protection.

La leptospirose

Uvéite due à La leptospirose survient chez les humains, les chiens et les chevaux. La leptospirose est l'une des zoonoses mondiales les plus courantes. Les chiens infectés par la leptospirose développent parfois une uvéite avant de développer tout autre signe clinique. 

Les signes typiques de la leptospirose comprennent la léthargie, la dépression, la perte d'appétit, les vomissements, la fièvre, l'ictère, la diathèse hémorragique et l'augmentation de la soif et de la miction. La maladie se développe rapidement avec des résultats cliniques allant d'une morbidité légère à une mort brutale. 

Certains animaux ne développent que des manifestations subcliniques de la maladie et ne sont pas détectés.

Un grand nombre de sérovars de la leptospirose qui provoquent une uvéite signifie que même si des vaccins sont disponibles, toutes les souches ne font pas partie des vaccins. Les cliniciens testent tout animal présentant une uvéite s'il provient d'une région où la leptospirose est endémique.

La transmission de la bactérie de la leptospirose se fait par contact avec de l'urine infectée. 

La brucellose

Brucella canis provoque une uvéite chez l'homme et le chien. Tous les chiens intacts ayant des antécédents de reproduction se présentant à une clinique avec une uvéite présentent un risque d'infection à la brucellose pour le personnel vétérinaire. 

Les chiens mâles infectés par la brucellose développent une épididymite, un gonflement du scrotum ou une hypertrophie des testicules et une éruption cutanée du scrotum. Le chien peut être stérile. Dans les cas chroniques ou de longue date, les testicules s'atrophient ou se rétrécissent.

Les chiennes infectées par la brucellose développent pyomètre et l'infertilité et avortent souvent dans les derniers stades de la grossesse. La lymphadénopathie et l'infection systémique entraînent des symptômes plus graves. 

Tout le personnel doit faire preuve de prudence et porter des vêtements de protection lorsqu'il travaille avec des cas suspects de brucellose. Le personnel doit faire très attention si les membres sont enceintes ou essaient de concevoir. Il n'existe pas de vaccin contre la brucellose, le traitement est très long et une maladie grave entraîne parfois une stérilité permanente.

Le pronostic de l'uvéite canine

Le traitement de la plupart des cas d'uvéite soulage la plupart des patients dans les 24 heures. S'attaquer à la cause sous-jacente de l'uvéite est la première étape pour éviter une récidive ou une résolution incomplète. 

Plus les symptômes cliniques sont graves, plus le patient mettra du temps à récupérer. Les complications et les cas chroniques peuvent entraîner une déficience ou une perte de vision irréparable et permanente. L'uvéite canine chronique et les complications cancéreuses sont de pronostic réservé.

Certaines complications peuvent inclure :

• Formation de cataracte (généralement capsulaire et cortex externe).
• Iris bombé dû à des synéchies postérieures circonférentielles complètes.
• Subluxation ou luxation du cristallin.
• Phtisie bulbeuse.
• Membrane fibrovasculaire pré-iridale.
• Dégénérescence rétinienne.

L'uvéite chez le chien est-elle contagieuse pour l'homme ?

Les deux maladies transmissibles à l'homme susceptibles de provoquer une uvéite sont la leptospirose et la brucellose.

L'infection par la leptospirose survient lorsque des humains entrent en contact avec de l'urine d'animaux infectés. Les chiens peuvent transporter de l'urine sur leur fourrure ou leurs coussinets et agir comme fomites pour les bactéries. Les propriétaires d'animaux ou les personnes qui manipulent régulièrement des chiens ou nettoient des chenils risquent de contracter la leptospirose.

La protection personnelle et des normes élevées d'hygiène personnelle sont les moyens les plus efficaces pour éviter les infections zoonotiques dans les environnements à haut risque.

Brucella canis représente un risque zoonotique pour le personnel vétérinaire, en particulier pour les femmes enceintes ou essayant de concevoir. La brucellose peut provoquer un avortement spontané ainsi qu'une uvéite. Les chiens reproducteurs atteints d'uvéite infectieuse systémique doivent subir des tests de dépistage de la brucellose. Il n'existe pas de vaccin pour Brucellose canis, il est donc important de travailler avec prudence avec les patients à haut risque.

Le dernier mot

Les symptômes subtils et les séquelles complexes de l'uvéite en font une condition frustrante. La condition présente comme un diagnostic compliqué pour les propriétaires. Le personnel vétérinaire doit être en mesure de transmettre la condition en termes simples et concis sans submerger les clients. La conformité du propriétaire est une étape critique dans la gestion du traitement réussi de l'état d'un patient.

Déterminer la cause sous-jacente de l'uvéite est essentiel pour le traitement et éviter les risques zoonotiques potentiels pour les propriétaires et le personnel vétérinaire. Les patients atteints d'uvéite souffrent de douleurs intenses et les propriétaires doivent s'engager dans un traitement à long terme pour leurs animaux de compagnie. L'engagement envers le traitement offre la liberté de l'inconfort dans le but de préserver la vision.

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